Archives de catégorie : Les news

ça pousse à fond les gamelles

Voilà quelques photos de ce printemps qui se passe bien!

Epinards fraichement repiqués

Butineuse ne sachant plus où donner de la langue

sous le bitunnel

une jachere fleurie naturelle

bineuse à céréales et herse étrille pour désherber le blé, l’épeautre, le soja, les feveroles, …

remue-ménage de printemps

Chers toutes, chers tous,

Un petit mot pour vous dire qu’on a bien travaillé! Mais qu’on a pas fait de photos…

Bon, on a planté et semé avant la pluie plein de trucs: épinards, oignons, salades, fenouil, fèves, poireaux et blé de printemps et féveroles dans les céréales… Pendant que la terre séchait on en a aussi profité pour coucouner les semis de tomates…

Bref, c’est pas mal, et ça pousse plus vite que son ombre. au prochain créneau de beau temps on plante les choux, les patates, les échalotes et on sème les lentilles et le soja.

En attendant, on va s’occuper des tunnels, où on doit planter de la mache, des tipois, et autres radis…

Sinon, on a toiletté le site internet. Surtout la page nos choix où on ne savait pas quoi mettre jusque là. Du coup on a fait un petit historique des grandes décisions de ces dernières années.

Allez,

bises

GAF

Renaissance

Chers agrophiles de l’anthropocène,

Ahhhhh! ça y est !!! On est dans l’année d’après !!! Le loup est donc passé et ouf, il nous a recrachés. Pour ce qui est de 2017, le cru est excellent. Un temps de saison règne depuis la saint Sylvestre, avec une succession de périodes diurnes et nocturnes sans fautes.  Donc jusque là pas de panique. Si ça continue, on va finir par éprouver des étranges sensation d’optimisme. C’est dire!

En effet le gel devrait nous avoir débarrassé en grande partie des pucerons porteurs du virus de la mosaïque, vérole qui assomme les tomates, aubergines, poivrons, concombres, courgettes et épinards. En plus, la cristallisation de l’eau imbibée dans la terre lourde et harassée de 2016 est entrain de provoquer sa transformation en une myriade de petits grains de semoule qui vont accueillir en toute légèreté les poils absorbants qui tapissent les racines de vos aliments préférés. Pour eux c’est comme de passer d’une aire de pique nique de la N104 au capiton et dorures de son altesse à l’Élisée.

Du coup, lancés si ferroviairement dans cette nouvelle saison, on en oublierait presque que les paniers de printemps sont remplis en partie non négligeable avec des légumes produits en été et automne. Donc il nous faut encore gérer un stock de ville assiégée pour quelques temps…  Alors voilà, comme annoncé il y a deja un bail, nous supprimons une distribution: la dernière. On ne livre donc pas la semaine n°12 prévue au contrat. Cette saison 2016 se terminera les 15 mars pour certains et 17 mars pour les autres…

Mais revenons à nos moutons, vous l’aurez remarqué ces dernières semaines sont vraiment chiches (ça fait pas le pois). Le gel nous a empêché de cueillir poireaux et mâches; cela devrait aller mieux maintenant mais les réserves baissent drôlement. Sauf celles du radis noir!  Ouf! On espère que nos variations légumières/céréalières vous plaisent et vous permettent d’apprécier ces derniers paniers de legumes avec un peu plus d’enthousiasme qu’un spartiate aux Thermopyles. Qu’avez vous pensé du soja? La prochaine variation sera de l’épeautre en grain, commencez à chercher des recettes!

Pour le contrat AMAP qui suit on n’a rien changé, 47 semaines, 21€ par semaines, paiement en 1, 2 ou 12 fois… On vous espère nombreux enclin à vous engager à nouveau dans l’inconnu des légumes, même si Mad Max à coté c’est du pipi de chat compte tenu du changement climatique qui s’opère. N’oubliez pas de ramener vos contrats et chèques à nos vaillants référents qui s’occupent de collecter tout cela.

Pour ce qui est de la vente à la ferme, qui était devenue le temple de la consommation de masse cantonal – ce qui avait entrainé sa fermeture en septembre – nous allons la ré-ouvrir. Avec surtout des produits sec: farine, lentilles, soja, épeautres pour boulgours. Il y aura quelques légumes mais vraiment peu. Le petit commerce en a profité pour changer d’adresse, en s’établissant dans la grange d’à coté dans la même coure. La grange en question ne servira plus qu’à cette œuvre ce qui va nous permettre de l’enjoliver un peu au fil des semaines. Sinon, les horaires, qui étaient déjà bien ciblés, sont raccourcis: de 10H à 12H le samedi. La reprise est donc le samedi 11 février!

Bon, la factrice nous ayant apporté l’essentiel de notre commande de semences et les frimas semblant s’éloigner vers les contrées boréales, on vous laisse à vos songes et trépidations que nous vous souhaitons réjouissants pour cette révolution autour de notre cher bon vieux brulot.

bises

GAF

PS: on met des liens vers nos lesctures dans la rubrique partenaires du site.

Bonnes nouvelles au kilo

Voici un petit signe de vie de la ferme où l’automne se déroule assez bien. On n’a pas beaucoup écrit ces derniers temps… l’inspiration en panne… La fin du monde… tout ça quoi…

Mais nous voila regonflés à bloc pour de nouvelles aventures agricoles! En vrac des news taillé dans le vif:

  • Les semis de céréales ont été faits dans de bonnes conditions, avant qu’il ne pleuve trop
  • Les légumes de garde sont presque tous récoltés (merci aux amapiens) Il reste encore un peu de carottes en terre qui seront ramassées au gré des jours ensoleillés…
  • Les semis et plantations pour le printemps ont bien commencé sous tunnel, ces jours ci c’est les carottes qu’on va semer, après avoir planté les dernières mâches.
  • Coté moulin, la farine issue des blés 2016 est de bonne qualité pour les pâtes levées, malgré les intempéries printanières.
  • La vente à la ferme est toujours fermée au moins jusqu’en janvier. Coté AMAP, on prépare le nouvel abonnement au panier à signer très bientôt!

On profite de ce petit mot pour vous encourager à soutenir Pascal et Sandra, deux documentaristes indépendants, anciens amapiens de chez nous, qui sont entrain de monter leur dernier film « Irrintzina ». Ca parle de climat, de solutions, de vie citoyenne, du mouvement Alternatiba… Du bon boulot! Pour aider il faut passer par là : ZESTE, un site de don (crowdfunding pour les gens qui vivent déjà dans le futur). Ce qui est bien avec eux c’est qu’ils ne vous demanderont jamais un coup de main pour désherber!

L’autre actu c’est l’anniversaire de notre volatile local préféré « La pie verte bio », qui fête ses 10 ans. ça veut dire plein d’exposants, des produits locaux, des animations zoiseaux et crapaud… On y tiendra un beau stand avec de la farine! s’y retrouve? slbboreknfwf9dtubrbej4rhgiw600x424

Voici des nouvelles de vos paysans de famille, comme on dit dans le réseau des AMAP!

Bon ces derniers mois, on vous a habitué à nous plaindre, suite aux calamités diverses et variées cette année, venues d’en haut.

En terme de conséquences, vous avez noté quelques bizarreries, comme le pic de production des tomates le 5 septembre… mais jusque ici rien de bien méchant. Alors vous avez du vous dire, ah ces paysans, Sarah Bernhardt à coté c’est des larmes de crocodile! Et saperlipopette les voilà qui remettent le couvert! Flute alors!

Oui mais voilà, là ça ne rigole plus. Pour vous resituer dans le calendrier maraicher, il faut vous imaginer un trait (la saison) avec un milieu ( le 15/06). En général, ce qu’on sème le plus tôt avant ce milieu de saison, se mange le plus tard par rapport à ce point. Cette année, la calamité s’abattit jusqu’au 20 juin à peu près, si on ne compte pas la sécheresse caniculaire d’aout. Bref, les légumes qu’on trouve le plus tard en saison (oignons, poireau, courges, patates, carottes) sont ceux qui ont le plus subi les aléas du climat. Il se trouve qu’ils sont un tantinet capitaux dans la construction du panier hivernal…

Donc voilà on arrête de tourner autour du pot, il va y avoir des arrêts de distributions et c’est difficile pour nous de les prévoir.

2 cas:

-tout de suite, maintenant; dans le champs nous n’avons pratiquement que des légumes d’été tomates, aubergines, poivrons, courgettes. Cette dernière semaine, cela à eu beaucoup de mal,à murir… si le soleil se montre un peu plus, cela ira, mais s’il fait gris, avec les jours qui raccourcissent à vu d’œil c’est un arrêt de distrib: nous ne pourrons vous prévenir qu’au dernier moment.

-quand on aura récolté les legumes d’hiver ; pour certains ayant subis le trop d’eau pour d’autres semés tardivement (voir messages précédent), on pourra mesurer l’étendue des dégâts et planifier des arrêts de distributions ou pas.

Nous cherchons des solutions pratiques pour éviter les arrêts ou les tout petits paniers.Par exemple, des produits de remplacement: du boulgour d’épeautre, plus de lentilles, des échanges de legumes avec d’autres maraichers… Nous mettons en route beaucoup de legumes feuilles mais nous n’avons pas de baguette magique hélas.

A noter que nous avons fermé notre « vente à la ferme »du samedi matin afin de prioriser la constitution des paniers AMAPs qui sont déjà payé. Merci à vous, clients du montois pour votre compréhension et à bientôt.

Évidement, on est très mal à l’aise vis à vis des nouveaux qui n’ont pas connus les belles saisons consécutives jusqu’ici… Néanmoins, une des raisons d’être des AMAP est de limiter l’impact des aléas climatiques sur le revenu des paysans pour que nous vous faisions pousser de la nourriture en prenant le risque de la qualité… Nous y sommes… Si ce n’est pas clair, n’hésitez pas une seconde, venez nous poser des questions, demandez nous des explications (cg@chaillois.fr) .

Merci à chaque bureaux et collectifs de relayer cette infos et de la faire vivre.

Sous le soleil exactement

Amis de la paysannerie,

Voilà voilà, quelques fraiches nouvelles! Où vos paysans préférés se plaignent encore et toujours de l’insécurité météorologique, de la crise de la durée du jour et de l’espoir, ahhhh l’espoir, qu’il y ait un peu de patates quand même à mettre dans la soupe cet hiver qui dit on sera long, pluvieux et rigoureux. C’est rassurant hein, de voir qu’il y a des choses qui ne changent pas!

Avouez que vous vous léchez les babines et que plus belle la vie à coté ça fait fadasse! Alors chaussez vos croquenauds, enfilez une salopette et passez un chapeau, on fait chauffer le tracteur, c’est parti!

Commençons avec un premier champ d’investigation, notre préféré, la météo. Elle est mi-figue mi-raisin. Pour un mois d’aout c’est normal. Un peu sec tout de même pour pouvoir faire le travail du sol d’après moisson. Les semis attendent… On note également un brulot au rendez-vous bout-ci bout-là comme dit l’arrière grand père. Cela ralentit la maturation des tomates, pour qui nous commençons à douter qu’elles verront un jour leurs derniers fruits arriver au rose pâle. On attend que les oracles précisent la tendance pour l’automne… Certains chamanes soufflent qu’il sera pluvieux… mais où?

Une autre parcelle d’interet est le destin incertain des légumes d’hiver. Comme annoncé dans le précédent bulletin champêtre, nous avons eu quelques démêlés avec la chance en début de saison qui ont produit un retard notable dans les semis d’été. La source de notre préoccupation inonde nos planches de carottes, betteraves, poireaux et celeris, ayant cessé toute relation diplomatiques avec les courges et les patates. L’enjeu est de leur apporter un maximum de conditions dignes d’une préparation olympique pour compenser le mois de retard et le raccourcissement de la durée du jour qui est un frein énorme pour ces plantes capricieuses. Donc vous le sentiez venir gros comme un hameau, on organise un stage gratuit d’initiation/perfectionnement à l’entretien d’un rang de légume soupe. Donc ce sera dimanche qui arrive là, le 28/08. Bon on sait que certains d’entre vous n’espéraient plus une nouvelle édition, voilà c’est fait.

Coté bilan de la moisson, c’est donc bien catastrophique. On a l’œil quand même! Ceci dit, la conséquence économique est encore incertaine. Nous sommes assurés sur les accidents climatiques mais nous ne savons pas encore à quelle hauteur nous seront indemnisés. Donc on ne déclame pas encore la sentence préférée de l’ancien agriculteur de nos murs, mourru en 1965 « C’est la misère noire, la ruine de la p’tite culture ».

Pour ce qui est de l’atelier farine, nous avons du stock de blé de 2015 et par chance le peu qu’on a récolté cette année semble avoir de bonnes qualités boulangères. Donc l’un mélangé à l’autre devrait donner un assemblage pas mal et une quantité permettant de développer sensiblement cet atelier ce qui permettrait de sauver les meubles en 2017! A noter, apparition du petit épeautre (ou Engrain) et disparition du sarrasin qui n’a pas pu être semé (retour en 2017 à moins d’un achat de grain à un collègue). On continue les épeautres variété ancienne Oberkulmer (bon gout et pas d’hybridation avec du blé) et récentes (plus facile à panifier).

Bon, on se voit au stage,

A bientôt

GAF

Bonjour à tous,

Cela fait quelque temps qu’on ne vous a pas donné de nouvelles des champs alors voici les bruits qui courent dans les herbes folles, les news de derrière les fagots, l’écho de la plaine quoi.

On est rassuré, même les très très vieux n’ont jamais vu ça (le papi, 91 ans). Donc voilà, ça se reproduira pas avant … au moins 2090 ou 2100. ouf!

Bon le résultat des courses dans les céréales se fait attendre, d’habitude la moisson se termine vers le 25/07, là elle commence… on sait que plus de la moitié des grains de blé et d’épeautre ont oublié de se former, la faute aux températures anormalement froides pendant la fécondation; et que dans ceux qui sont là, la moitié ne s’est pas rempli à cause de virus attrapés pendant l’hiver anormalement chaud et à cause des racines malingres et des feuilles malades suite à l’épisode anormalement pluvieux de mai juin. Bref c’est normal que ça ne pousse pas. D’autres cultures sont difficiles à évaluer, on sait tout de même que rien n’est indemne.

Coté météo, on a enfin un temps qui va à peu près, pour une fin juin (bah oui tout est en retard d’un mois alors on a décalé le calendrier, c’est plus simple) même si le moindre faux pas se voit tout de suite. Par exemple trois jours de nuits à 14 degrés et c’est illico le mildiou qui se remet à faire des dégâts sur les tomates! Sinon, le pire c’est… qu’il faudrait qu’il pleuve! Vous allez penser qu’on est maso hein? En fait, les racines sont peu développées et la terre après s’être gonflée de pluie se craquelle en perdant le volume d’eau qu’elle avait emmagasiné. Et ça, c’est pas bon pour les racines chétives des cultures. Quant au travail du sol il n’est pas évident dans ces conditions.

Coté panier d’été, les tomates murissent à la vitesse d’une limace sur l’autoroute du soleil. Rassurez vous, on voit le panneau plage. Patience! Coté quantité c’est pas ça qu’est ça. Mais bon. Les concombres ont plus ou moins raté donc on en a refait et ils sont, on peut le dire sans rougir, ma-gni-fiques. Donc s’il n’y a pas une plaie d’Égypte qui les frappe… les poivrons sont beaux aussi mais rappelez vous, ça se cueille pas avant le premier juillet, on a de la chance cette année ils sont en avance (va comprendre), patience! Les aubergines ont eu moins de chance, leur tunnel a été un peu inondé pendant la mousson, mais elles se retapent bien. Dans vos paniers bientôt…Mais pas de surprise, l sur tout les legumes d’été les rendements seront moindres, un peu de maladies, beaucoup de parasites et beaucoup de fleurs avortées….

Coté cultures d’hiver, on est bien obligé là aussi de tout décaler d’un mois. Là c’est plus risqué… mais si c’est bien désherbé, ça marchera. Par ailleurs nous organisons un stage désherbage gratuit, le 07/08/2016 (dans le calendrier républicain). Il est fortement conseillé d’en profiter quand on sait que certains lieux de formations à la culture bio vous font casquer pour la même chose!

Coté culture avec un grand Q, pour les gens nés au nord de la Dordogne et pour qui, donc, une fève est un truc dur dans la galette, voici quelques éléments de compréhension. La fève est une plante dont on mange soit les gousses entières à un stade immature, comme les haricots verts, soit les grains. Les grains jeunes (gousse verte) doivent être épluchés et légèrement poêlés dans une noix de beurre. Les grains plus murs (gousse molle, noircie ou jaunie) se cuisent un peu plus après l’épluchage du grain. La vapeur serait plus indiquée. Tout ça se marie bien avec de l’agneau ou une céréale pour les végans. Comme toutes les légumineuses, c’est un aliment indispensable pour pouvoir assimiler les céréales. Toutes les cultures ont développé un régime alimentaire fondé sur une association légumineuse – céréale (pois chiche et fève/semoule, haricot/pain, soja/riz, …); et il se trouve que dans les champs les deux se marient bien aussi! A méditer! Elle n’étaient pas très belle dans vos paniers la semaine dernière; en pleine floraison lors des inondations certaines fleurs ont avorté. On a du attendre une nouvelles floraison plus réussie pour avoir une grande quantité à cueillir ; c(est pourquoi il y avait différents stades de maturité dans les caisses.

Coté farine, du petit épeautre est disponible!!! et en gâteaux divers et variés c’est mieux que très bon, nous on pourrait presque avoir envie d’être intolérants au gluten pour ne manger plus que ça! Bon, les autres farines sont toujours au rendez vous et même si la récolte 2016 et une cata centennale, bah il nous reste du stock 2015, hé hé hé! La prochaine distrib c’est la première semaine d’aout; n’oubliez pas de vérifiez vos stocks…

Bon, on a fait le tour, n’hésitez pas à nous poser vos questions en distribution! Sinon, il y a le 7 aout pour venir à la ferme!!! n’oubliez pas!!!!Au programme désherbage des carottes pour les paniers de cet hiver… C’est vraiment très très important…

bises

Les paysans du Chaillois.

Il faut en faire 20000...

Il faut en faire 20000…

y en a au moins trois

y en a au moins trois

Coeur de boeuf

Coeur de boeuf

manque plus que les portes

manque plus que les portes

désherbeur thermique et semoir

désherbeur thermique et semoir

cabanon d'irrigation

cabanon d’irrigation

Garder la patate (désherbée)

Bon, le Dalai lama dirait, Trouver le courage de faire ce qui est en notre pouvoir, celui d’accepter ce que l’on ne peut changer et la sagesse de faire la différence entre les deux. Nous on trouve que c’est un peu facile quand on ne mange que du riz.

Dans les grandes lignes voilà ce qui occupe nos journées à la ferme depuis… Depuis quand déjà ? En 2015, entre le 3 mai et le 15 juillet il avait plus moins de 10 mm. En 2016 , nous avons déjà dépassé les 180 mm au 20 juin. Entre les deux, un deuxieme hiver sans gel avec des température dépassant régulièrement 15 degré en décembre suivi d’un printemps froid…

Aujourd’hui nous savons déjà que nous avons perdu une tres grosse partie de nos récoltes sur la partie céréales. L’excès d’eau a provoqué des arrêts de végétation et des maladies cryptogamiques (champignons pathogène), les températures ont favorisé les ravageurs et les virus qu’ils colportent. Dans ces conditions, la flore sauvage, par essence plus rustique que les plantes cultivées, prends le dessus dans les champs de blé en particulier et renforce l’effet de l’humidité au pied des cultures…

Coté maraîchage la situation est moins catastrophique même si environ 50 % des légumes sont aux abonnés absents dans le panier. Nous ne pouvons pas intervenir en tracteur sur les cultures en extérieur pour leur entretien, le désherbage ne peut donc pas être mécanisé. Les plantations et les semis ne peuvent pas non plus être réalisés et comme la terre n’a pas pu être travaillée il va falloir du temps pour pouvoir planter quand la mousson sera terminée. Cependant, les cultures sous tunnel (10 % de la surface, 70 % des paniers d’été) vont relativement bien pour une année comme celle ci. On note un sérieux retard à cause des températures basses mais l’état sanitaire reste globalement bon. Dans le champs il y a des légumes qui prennent tout leur temps, ils devraient pour certains être déjà récolté… Patience donc. Si un changement de temps s’amorce maintenant, on va dire qu’il n’y aura pas trop de conséquences sur les paniers d’automne – hiver. Alors soyons optimiste !

Coté avenir, malgré tout, nous sommes à priori sur la bonne voie. Les conditions de productions vont tendanciellement continuer à devenir instables : une météo changeante, des prix volatils, des sols qui fatigueront si on continue d’insister… plutôt que de lutter contre ces données, nous avons fait le choix d’accepter ces règles du jeu, en limitant les risques.

Limiter les risques c’est d’abord diversifier ce que l’on fait : transformation, légumes, céréales. C’est aussi diversifier au sein des ateliers, en multipliant les espèces cultivées et les produits transformés. Par ailleurs nous avons à faire un travail de repérage des cultures qui « acceptent » une météo accidentée : par exemple, favoriser l’épeautre par rapport au blé (ou le radis noir par rapport à la tomate hi hi hi) . Nous sommes donc déjà bien engagés dans une voie qui nous permettra d’être résilients à terme. Encore une fois alors, soyons optimistes.

Et donc comme vous le savez, on donne rarement des nouvelles sans proposer de venir à la ferme faire quelques étirements dans les planches de légumes ! Donc le 3 juillet on ouvre grand nos portes, de 9H00 à perpette, auberge espagnole à midi, visites, enfants, anciens, amis, …

Aléas Climatiques

Salut les zamis

Bon depuis notre dernier petit mot de l’eau a déjà coulé sous les ponts. Quelques uns d’entre vous doivent être encore entrain de pomper, courage, le soleil revient!

Chez nous, il y aura des conséquences sur les cultures, c’est inévitable, même si nous n’avons pas eu d’épisode de submersion. cependant il y a un tel engorgement du sol que c’est kifkif… Par ailleurs cela nous empêche de planter, semer et désherber, et comme la saison avait déjà bien du mal à démarrer faut de temps de saison… Ceci dit, les principaux légumes ne sont pas impactés, en dehors du retard qu’il prennent, donc patience…  On fait le bilan ces jours ci avec la canicule qui arrive mardi…

Sinon pour rappel, le 12/06 il y a une journée à la ferme, venez avec de la crème solaire et un maillot de bain, comme ça vous pourrez pas vous tromper! Pour les débutants, on arrive quand on peut, à partir de 9H00, on repart quand on peut plus et à 12H30 on partage les victuailles. En cas de doute pour cause de déluge soudain, on répond aux mails jusqu’à ce que le navire coule.

Bises

C'est comme ça qu'on noie les limaces

C’est comme ça qu’on noie les limaces

Choux et poireaux font du bateau

Choux et poireaux font du bateau